« Une tuerie pour l’automne » : je cuisine ces pâtes butternut et parmesan quand je veux un plat bien crémeux prêt en 20 minutes max !

« Une tuerie pour l’automne » : je cuisine ces pâtes butternut et parmesan quand je veux un plat bien crémeux prêt en 20 minutes max !

L’automne s’installe, les feuilles dansent dans des teintes orangées et une envie irrépressible de réconfort s’empare de nos cuisines. Les journées raccourcissent, le temps nous manque, mais le désir d’un plat savoureux, chaud et enveloppant reste intact. C’est dans ce décor que naît une recette miracle, une véritable tuerie pour l’automne qui conjugue gourmandise et rapidité. Imaginez : des pâtes généreusement enrobées d’une sauce veloutée à la courge butternut, relevée par la puissance du parmesan. Un plat qui sent bon le foyer, la douceur et la simplicité, le tout prêt en moins de temps qu’il n’en faut pour choisir un film. Oubliez les préparations interminables et les ingrédients introuvables. Aujourd’hui, je vous livre le secret de mon plat fétiche, celui que je prépare les soirs de semaine quand je veux me faire plaisir sans y passer des heures. En 20 minutes chrono, vous tiendrez dans votre assiette la promesse d’un moment délicieux, une parenthèse crémeuse qui réchauffe le corps et l’âme.

5 minutes

15 minutes

facile

Ingrédients

personnes +

Ustensiles

Préparation

1. La cuisson parfaite des pâtes, le point de départ

Commencez par porter à ébullition un grand volume d’eau dans une casserole haute. Une fois que l’eau frémit à gros bouillons, ajoutez une bonne poignée de gros sel. C’est le seul moment où vous pouvez vraiment saler les pâtes de l’intérieur. Plongez-y vos 400 grammes de pâtes et remuez immédiatement pour éviter qu’elles ne collent entre elles. Laissez-les cuire en suivant le temps indiqué sur le paquet pour une cuisson al dente, c’est-à-dire encore légèrement fermes sous la dent. C’est très important, car elles continueront leur cuisson dans la sauce. Juste avant de les égoutter, prélevez environ 25 centilitres (un grand verre) de leur eau de cuisson. Ce liquide, chargé de l’amidon des pâtes, est votre ingrédient secret pour une sauce parfaitement liée et onctueuse. Égouttez ensuite les pâtes et réservez-les.

2. La préparation de la sauce veloutée à la butternut

Pendant que les pâtes cuisent joyeusement, occupons-nous du cœur de la recette : la sauce. Dans une grande poêle ou une sauteuse, faites chauffer les deux cuillères à soupe d’huile d’olive à feu moyen. Ajoutez la purée de butternut, l’ail en semoule, l’oignon en poudre, la sauge séchée et la pincée de noix de muscade. Mélangez délicatement avec une cuillère en bois et laissez réchauffer l’ensemble pendant environ 3 à 4 minutes. Le but est de réveiller les arômes des épices et de faire chanter la courge. Vous sentirez un parfum doux et épicé envahir votre cuisine, c’est le signe que la magie opère. N’hésitez pas à baisser le feu si la purée commence à attacher au fond de la poêle.

3. L’union sacrée pour une onctuosité incomparable

Votre purée est maintenant chaude et parfumée. Baissez le feu au minimum et versez la crème liquide. Remuez bien pour l’incorporer. Ajoutez ensuite les 100 grammes de parmesan râpé. Il va fondre lentement et apporter ce goût si caractéristique et cette texture crémeuse. C’est maintenant que votre eau de cuisson magique entre en scène. Versez-en une petite moitié (environ 10 centilitres) dans la sauce tout en fouettant énergiquement. Vous allez voir la sauce se transformer, devenir plus lisse, plus soyeuse. C’est ce qu’on appelle une émulsion : l’amidon de l’eau lie la matière grasse du fromage et de la crème avec l’eau de la purée. Ajustez la consistance en ajoutant un peu plus d’eau de cuisson si la sauce vous semble trop épaisse. Salez et poivrez généreusement à votre convenance.

4. Le mariage final et le service immédiat

Il est temps de réunir les deux protagonistes de notre plat. Versez les pâtes égouttées directement dans la sauteuse contenant la sauce bien chaude. Mélangez délicatement mais sûrement pendant une bonne minute, sur feu très doux, pour que chaque pâte soit parfaitement enrobée de cette crème orangée. Le contact des pâtes chaudes avec la sauce va parfaire la liaison et créer un plat d’une gourmandise absolue. Ne laissez pas les pâtes attendre, ce plat se déguste immédiatement, fumant et réconfortant. Servez sans plus tarder dans des assiettes creuses et préparez-vous à un déluge de compliments.

Camille Legrand

Mon astuce de chef

L’astuce d’or pour une sauce crémeuse sans être lourde réside dans l’utilisation de l’eau de cuisson des pâtes. Ne sous-estimez jamais son pouvoir ! L’amidon qu’elle contient agit comme un liant naturel et un émulsifiant. Il permet de créer une sauce qui s’accroche parfaitement aux pâtes, la rendant veloutée et homogène. En utilisant ce liquide précieux, vous pouvez même réduire la quantité de crème ou de fromage sans sacrifier l’onctuosité. C’est une technique de base de la cuisine italienne qui transforme un simple plat de pâtes en une expérience digne d’un restaurant.

Accords mets et vins

La douceur de la butternut et la richesse du parmesan appellent un vin blanc qui saura équilibrer le plat sans l’écraser. Je vous conseille deux options magnifiques.

Pour un accord tout en finesse, optez pour un Chardonnay de Bourgogne, comme un Mâcon-Villages ou un Saint-Véran. Ses notes beurrées et sa rondeur en bouche épouseront à merveille le crémeux de la sauce, tandis que sa fraîcheur apportera une touche de vivacité bienvenue.

Pour une alternative plus aromatique, un Viognier de la Vallée du Rhône sera parfait. Ses arômes de fruits à noyau (abricot, pêche) et de fleurs blanches feront écho à la douceur de la courge, créant une harmonie des saveurs à la fois surprenante et délicieuse.

L’info en plus

La courge butternut, de son nom scientifique Cucurbita moschata, est bien plus qu’un simple légume d’automne. Originaire du continent américain, où elle était cultivée par les peuples autochtones bien avant l’arrivée des Européens, elle a conquis le monde grâce à sa chair tendre, sa saveur délicatement sucrée rappelant la noisette et sa longue conservation. Sa couleur orange vif est le signe de sa richesse en bêta-carotène, un puissant antioxydant précurseur de la vitamine A, essentielle pour la vision et le système immunitaire. Facile à cuisiner, elle se prête à mille et une préparations, des soupes veloutées aux purées onctueuses, en passant par les rôtis au four et, bien sûr, les sauces pour pâtes. En l’intégrant dans cette recette express, vous ne faites pas seulement un choix gourmand, mais aussi un geste bien-être pour votre corps.

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