L’automne frappe à la porte, et avec lui, cette envie irrépressible de douceurs réconfortantes et de moments passés bien au chaud. Mais qui a dit que gourmandise devait rimer avec complexité ou dépenses excessives ? Certainement pas nous. Laissez-nous vous présenter celui qui pourrait bien devenir la star de vos goûters, le compagnon idéal de votre tasse de thé fumante : le blondie aux pommes. Imaginez un gâteau à la texture irrésistible, à mi-chemin entre le cookie moelleux et le brownie fondant, mais sans le chocolat. À la place, une saveur profonde de caramel, apportée par le sucre de canne, et la douceur fruitée de la pomme. Rapide, économique et absolument délicieux, ce dessert a tout pour plaire. Enfilez votre tablier, nous vous guidons pas à pas dans la réalisation de cette petite merveille qui embaumera toute votre maison.
15 minutes
30 minutes
facile
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Ingrédients
Ustensiles
Préparation
1. Préparation du moule et des ingrédients secs
Commencez par préchauffer votre four à 180°C (thermostat 6). C’est une étape cruciale pour que votre blondie cuise de manière uniforme. Pendant que le four monte en température, occupez-vous de votre moule. Prenez votre moule carré et chemisez-le avec du papier cuisson. Chemiser un moule signifie tapisser le fond et les bords du moule, ici avec du papier, pour garantir un démoulage parfait. Laissez le papier dépasser un peu sur les côtés, cela vous servira de poignées pour sortir le gâteau une fois cuit. Dans votre grand saladier, versez la farine, la levure chimique et le sel. Mélangez bien ces poudres avec votre fouet. Cette action, qu’on appelle tamiser à sec, permet de bien répartir la levure et d’éviter les grumeaux pour une pâte plus homogène.
2. La base de l’appareil liquide
Dans une petite casserole ou au micro-ondes, faites fondre doucement la margarine végétale. Attention à ne pas la faire bouillir, elle doit juste devenir liquide. Versez-la dans un autre récipient et ajoutez-y le sucre de canne complet. Fouettez énergiquement pendant une minute. Vous verrez le mélange s’épaissir légèrement. C’est le sucre qui commence à se dissoudre dans la matière grasse, créant ainsi la base caramélisée si caractéristique du blondie. C’est le moment d’ajouter l’extrait de vanille pour parfumer votre préparation.
3. L’union des saveurs
Préparez maintenant votre substitut d’œuf en suivant scrupuleusement les indications du fabricant. Généralement, il s’agit de mélanger la poudre avec un peu d’eau. Une fois que votre substitut est prêt, incorporez-le au mélange margarine-sucre et fouettez de nouveau pour obtenir un appareil (en pâtisserie, un appareil est un mélange d’ingrédients constituant la base d’une préparation) lisse et homogène. C’est cette émulsion qui va donner du corps et du liant à votre gâteau. Ne sautez pas cette étape, elle est la clé d’une texture réussie.
4. Le mariage des textures
Il est temps de réunir nos deux préparations. Versez le contenu de votre saladier d’ingrédients secs dans le récipient contenant l’appareil liquide. Maintenant, changez d’outil : posez le fouet et prenez votre spatule en silicone. Mélangez délicatement, juste assez pour que la farine soit incorporée. Le secret d’un blondie réussi est de ne pas trop travailler la pâte. Si vous la mélangez trop, vous allez développer le gluten de la farine et votre gâteau deviendra élastique et dur, au lieu d’être fondant et moelleux. Arrêtez-vous dès qu’il n’y a plus de traces de farine visibles.
5. L’ajout de la garniture gourmande
Égouttez soigneusement vos morceaux de pommes en conserve. Vous pouvez même les presser doucement dans du papier absorbant pour enlever l’excédent de jus, ce qui évitera de détremper la pâte. Concassez grossièrement vos noix de pécan. Ajoutez les pommes et les noix de pécan à votre pâte et donnez un dernier coup de spatule, très délicat, pour les répartir de façon homogène. L’idée est d’avoir un morceau de fruit ou de noix dans chaque bouchée, pour un maximum de plaisir et de texture.
6. Direction le four
Versez votre préparation finale dans le moule que vous aviez chemisé au début. Étalez la pâte uniformément à l’aide de votre spatule pour qu’elle ait la même épaisseur partout. Cela garantira une cuisson parfaite. Enfournez sur la grille à mi-hauteur pour environ 25 à 30 minutes. Le blondie est cuit lorsque les bords sont dorés et légèrement décollés du moule, et que le centre est juste pris. Pour vérifier, plantez la lame d’un couteau au centre : elle doit ressortir avec quelques miettes humides, mais pas de pâte liquide. Une légère sous-cuisson est préférable, car le gâteau continuera de cuire un peu en dehors du four et conservera tout son fondant.
7. La patience est une vertu
Voici l’étape la plus difficile : l’attente. Une fois sorti du four, laissez votre blondie refroidir complètement dans son moule, posé sur une grille. Ne tentez surtout pas de le démouler ou de le couper tant qu’il est chaud, il est encore très fragile et se briserait. C’est pendant le refroidissement que sa texture va se stabiliser pour devenir dense et fondante. Comptez au moins une heure. Une fois qu’il est à température ambiante, vous pouvez le soulever délicatement hors du moule en utilisant les bords du papier cuisson, puis le découper en carrés.
Mon astuce de chef
Pour des saveurs encore plus intenses, faites torréfier vos noix de pécan avant de les incorporer. Étalez-les simplement sur une plaque de cuisson et passez-les au four 5 à 7 minutes à 180°C, jusqu’à ce qu’elles embaument. Laissez-les refroidir avant de les concasser. Cette simple action va décupler leur parfum et apporter un croquant incomparable à votre blondie.
Quel breuvage pour sublimer ce goûter ?
Ce blondie aux pommes, avec ses notes de caramel et de fruits, appelle une boisson chaude et réconfortante. Pour un accord automnal parfait, servez-le avec un cidre chaud parfumé à la cannelle et à l’anis étoilé. Un thé noir aux épices, de type chaï, sera également un compagnon de choix, ses saveurs complexes répondant à la douceur du gâteau. Pour les puristes et les enfants, un grand verre de lait végétal (amande ou avoine) bien froid créera un contraste de température et de saveur des plus agréables.
L’info en plus
Le saviez-vous ? Le blondie est souvent considéré comme l’ancêtre du brownie. Né aux États-Unis à la fin du XIXe siècle, bien avant que le chocolat ne soit couramment utilisé en pâtisserie domestique, ce gâteau tire son nom de sa couleur dorée et sa saveur de son ingrédient principal : la brown sugar, notre cassonade ou vergeoise. C’est ce sucre, riche en mélasse, qui lui confère cette texture si particulière, à la fois dense, moelleuse et légèrement collante (chewy en anglais), ainsi que ses profondes notes de caramel et de toffee. Contrairement au brownie qui met en avant le cacao, le blondie est une toile de fond parfaite pour laisser s’exprimer d’autres saveurs comme la vanille, les noix, ou comme ici, les fruits de saison.