La recette qui réconcilie même les enfants avec la courge : farcie, crémeuse, dorée, elle fait l’unanimité

La recette qui réconcilie même les enfants avec la courge : farcie, crémeuse, dorée, elle fait l’unanimité

L’automne installe ses couleurs et avec lui, le retour triomphal des courges sur les étals. Souvent boudées par les plus jeunes, reléguées au rang de simple soupe ou de purée monotone, elles cachent pourtant un potentiel de gourmandise insoupçonné. Et si je vous confiais le secret pour transformer une simple courge butternut en un plat de fête qui fera l’unanimité à votre table ? Oubliez les grimaces et les négociations. La recette que nous allons préparer ensemble est une promesse de réconciliation, une véritable potion magique culinaire.

Imaginez : une chair fondante et légèrement sucrée, une farce généreuse et crémeuse, le tout gratiné sous une croûte dorée et croustillante… C’est une symphonie de textures et de saveurs qui se joue dans l’assiette. Loin d’être un plat technique réservé aux initiés, cette courge farcie est d’une simplicité désarmante. Je vous guiderai pas à pas, comme si j’étais à vos côtés dans votre cuisine, pour que vous puissiez vous aussi créer ce petit miracle du quotidien. Préparez-vous à voir les assiettes se vider et les enfants en redemander.

25 minutes

60 minutes

facile

€€

Ingrédients

personnes +

Ustensiles

Préparation

1. La préparation de la star : la courge butternut

Commencez par préchauffer votre four à 180°C (thermostat 6). La première étape peut sembler intimidante, mais n’ayez crainte. Lavez soigneusement votre courge butternut. Posez-la bien à plat sur une planche à découper stable. Avec votre grand couteau de chef, coupez-la en deux dans le sens de la longueur. C’est l’opération la plus délicate, alors prenez votre temps et assurez-vous que la courge ne glisse pas. Une fois ouverte, vous découvrez un trésor de graines. À l’aide d’une cuillère à soupe, évidez la partie filandreuse et les graines. Vous pouvez conserver les graines pour les faire griller plus tard, c’est délicieux à l’apéritif ! Badigeonnez ensuite la chair de la courge avec une cuillère à soupe d’huile d’olive à l’aide de votre pinceau, salez et poivrez. Déposez les deux moitiés, côté coupé vers le haut, dans votre plat à gratin. Enfournez pour une première cuisson de 30 minutes. Cette pré-cuisson va permettre à la chair de s’attendrir et de développer ses arômes sucrés.

2. Le cœur gourmand : la confection de la farce

Pendant que la courge dore tranquillement au four, nous allons nous occuper de la farce, ce qui rendra notre plat si irrésistible. Dans un grand bol, versez les pois chiches préalablement rincés et égouttés. Écrasez-les grossièrement à l’aide d’une fourchette. On ne cherche pas à faire une purée, mais à obtenir une texture avec encore quelques morceaux. Ajoutez les flocons d’oignon déshydraté, l’ail en poudre, les herbes de Provence et la noix de muscade. Incorporez ensuite la crème liquide et la moitié du parmesan râpé (soit 40 g). Mélangez délicatement l’ensemble jusqu’à obtenir une préparation homogène. Goûtez et ajustez l’assaisonnement en sel et en poivre. N’hésitez pas à être généreux, la courge est assez douce et la farce doit être bien relevée pour créer un équilibre parfait. Votre farce est prête, simple et rapide n’est-ce pas ?

3. L’assemblage et le final au four : l’heure de gratiner

Après 30 minutes, sortez le plat du four avec précaution. La chair de la courge doit être légèrement tendre. C’est le moment de garnir généreusement chaque moitié de courge avec la farce que vous venez de préparer. Tassez légèrement pour que la farce remplisse bien la cavité. Dans un petit bol, mélangez le reste du parmesan (les 40 g restants) avec la chapelure et un filet d’huile d’olive. Répartissez ce mélange sur le dessus de la farce. C’est notre secret pour obtenir un gratinc’est-à-dire une croûte dorée et croustillante — absolument parfait. Remettez le plat au four pour environ 30 minutes supplémentaires. Le plat est prêt lorsque la pointe d’un couteau s’enfonce sans résistance dans la chair de la courge et que le dessus est joliment doré. Laissez reposer 5 minutes avant de servir, le temps que les saveurs s’harmonisent.

Camille Legrand

Mon astuce de chef

Pour une farce encore plus savoureuse et surprenante, vous pouvez ajouter à la préparation de pois chiches une cuillère à soupe de concentré de tomates pour une note acidulée, ou encore quelques champignons de Paris en conserve, bien égouttés et hachés. Cela apportera une saveur boisée et une texture supplémentaire qui se marient à merveille avec la douceur de la butternut.

Accord mets et vins : que boire avec la courge farcie ?

Ce plat, avec sa texture crémeuse et ses saveurs douces et torréfiées, appelle un vin blanc qui saura équilibrer sa richesse sans l’écraser. Optez pour un vin blanc sec mais avec une belle rondeur. Un Chardonnay de Bourgogne, comme un Mâcon-Villages ou un Saint-Véran, offrira des notes de beurre frais et de noisette qui épouseront parfaitement le crémeux de la farce. Si vous préférez les vins du Rhône, un Viognier ou un Côtes-du-Rhône blanc, avec leurs arômes de fruits à noyau et de fleurs blanches, apporteront une touche de fraîcheur et de complexité aromatique très agréable. Servez le vin frais, mais non glacé, autour de 10-12°C.

La courge butternut : un trésor d’automne

La courge butternut, aussi appelée doubeurre au Québec, est une variété de courge musquée reconnaissable à sa forme de poire et à sa peau beige. Originaire d’Amérique centrale, elle a été popularisée dans le monde entier pour sa chair orangée, fine, fondante et son petit goût de noisette, voire de beurre frais. Au-delà de ses qualités gustatives, c’est un véritable atout santé. Elle est très riche en bêta-carotène (provitamine A), un puissant antioxydant bénéfique pour la vision et la santé de la peau. Pauvre en calories mais riche en fibres, elle favorise la satiété et un bon transit intestinal. Facile à cuisiner, elle se prête à mille et une recettes, de la soupe au gratin, en passant par les purées, les rôtis et même les desserts. C’est la reine incontestée des tablées d’automne et d’hiver, réconfortante et bienfaisante.

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